De manière générale, les passages entre les groupes se font tout naturellement, de part l’aménagement des salles et l’étroite collaboration entre toute l’équipe.

Entre les deux groupes trotteurs:

Ces deux groupes sont étroitement liés, le personnel qui y travaille est en partie le même, ce qui assure une continuité pour l’enfant.

Les deux groupes trotteurs sont souvent amenés à passer des moments ensemble quand il y a moins d’enfants. La sieste est prise en commun, tout comme souvent les repas et les sorties.

Entre les trotteurs et les grands

Il n’y a pas d’adaptation à proprement parler entre les deux groupes, mais les enfants qui vont bientôt passer sont invités à aller jouer dans leur future salle le matin et/ou l’après-midi. Ensuite, ils peuvent participer au repas à table avec leurs camarades, afin qu’ils s’habituent à ce changement. La sieste continue de se faire dans leur salle de sieste.

Les trotteurs suivent le même rythme que les grands et bien que l’organisation soit un peu plus flexible, les enfants sont  bien préparés pour passer dans le groupe des plus grands. Ils ont acquis une certaine autonomie et des habitudes qui tendent à être identiques à celles de leur nouveau groupe.

Une petite adaptation est planifiée et un entretien entre parents et référent(e)s peut être organisé, pour présenter la nouvelle équipe et pour que cette dernière puisse apprendre à connaître l’enfant.

Le dernier jour d’adaptation, un passage symbolique est organisé pour aider l’enfant à comprendre que désormais, il est un « grand ». Pour les parents de l’enfant, ce rituel de passage est aussi important. Il marque la fin d’une saison et en ouvre une nouvelle. C’est l’occasion de changer de côté de vestiaire. Un nouvel espace est attribué à l’enfant du côté des grands et il peut y amener ses affaires.

Le rituel de passage peut inclure les parents, soit le matin ou le soir, à l’arrivée ou au départ de l’enfant.

Tant de changements marquent le passage d’un enfant d’un groupe à l’autre. Ce sont des événements importants dans sa vie et dans l’image qu’il se fait de lui-même.